Paris, ville d’histoire et d’architecture, regorge d’immeubles emblématiques qui racontent son évolution à travers les siècles. Chaque façade, de la pierre élégante des immeubles haussmanniens aux courbes audacieuses de l’Art Nouveau, reflète une époque et un style uniques. Savoir les reconnaître traduit le charme et la diversité des immeubles parisiens, mais oriente également l’achat d’un appartement ou d’un bâtiment ! Voici comment reconnaître ces styles iconiques.
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Les principaux styles architecturaux des immeubles parisiens

Les immeubles parisiens que nous connaissons datent pour la plupart du XIXe siècle ou après. Avant cela, l’héritage est sporadique. Il reste ainsi peu de traces du Vieux-Paris (Moyen-Âge), qui a quasiment entièrement disparu avec la restructuration Haussmannienne. La fantaisie de Louis XIV (1651 – 1715) apparaît quant à elle encore ici ou là, notamment sur la place Vendôme et la place des Victoires. Pour profiter des ornements détaillés du style Rococo rappelant le siècle des Lumières (XVIIIe), il faut souvent pousser la porte des immeubles, les façades se voulant plus sobres.
Ainsi, acheter à Paris aujourd’hui revient généralement à choisir parmi des constructions datant au plus du XIXe siècle.
Style Empire (1800 – 1815)
La période d’après la Révolution est marquée par un retour à l’ordre et un goût prononcé pour l’Antiquité. Le style Empire se veut alors classique, avec des bâtiments imposants mais sans fioritures. Les références à l’Antiquité grecque, romaine, égyptienne ainsi qu’à la Renaissance sont communes.
Restauration (1815 – 1830)
La Restauration se caractérise par la construction de logements beaucoup moins luxueux, mieux adaptés à la demande populaire. Son style est sobre et épuré, avec des immeubles de quatre à cinq étages et la disparition de la pierre de taille. On surnomme alors Paris « la ville de plâtre ». Les fenêtres sont rapprochées et équipées de persiennes pour laisser passer la lumière du jour.
Louis-Philippe (1830 – 1850)
Les constructions des années 1830 ressemblent beaucoup à celles de la Restauration, avant d’enrichir les façades d’ornements parfois exubérants inspirés du Romantisme à partir des années 1840. Les persiennes disparaissent au profit de volets métalliques pliants qui laissent profiter des décors. Dans le même temps, les rues s’élargissent pour faciliter une circulation grandissante et les égouts sont modernisés pour limiter les épidémies liées à l’insalubrité.
L’immeuble Haussmannien (1850 – 1870)

Le Paris haussmannien est le plus connu et certainement le plus recherché par les investisseurs immobiliers. En 1853, Napoléon III charge le baron Haussmann, alors préfet de la Seine, de rendre Paris plus propre, plus beau et plus grand. Haussmann poursuit alors le travail de Rambuteau et Berger en transformant la capitale en profondeur. Plus de 20 000 bâtiments sont détruits, des quartiers entiers sont rasés et 34 000 nouveaux immeubles sont construits. La carte de Paris prend l’allure qu’on lui connaît encore aujourd’hui, avec ses grandes avenues, ses parcs arborés et ses immeubles à l’architecture homogène.
Un immeuble haussmannien se reconnaît facilement :
- Immeuble large et imposant.
- Façade en pierre de taille, souvent striée sur les deux premiers étages.
- Bâtiments de six étages : boutique au rez-de-chaussée, appartements pour les commerçants au premier étage (plafonds plus bas), appartements les plus luxueux au deuxième étage avec un balcon filant, appartements classiques aux troisième et quatrième étages, balcon filant au cinquième étage pour équilibrer la façade, appartements de service ou combles au sixième étage.
Style post-Haussmannien (1870 – 1895)
Dans un premier temps, on continue sur la lancée des façades haussmanniennes, mais les années 1880 marquent un retour à davantage de sobriété. En 1884, les normes de constructions sont assouplies et les architectes retrouvent davantage de liberté. Les façades se diversifient et les oriels (fenêtres en baie ou balcons-serres) réapparaissent.
Art Nouveau (1895 – 1914)

La fin du XIXe siècle sonne la fin de l’Haussmannien et la naissance du style Art Nouveau, créé par l’architecte Hector Guimard. C’est notamment lui qui dessine l’entrée des bouches de métro, toujours visibles à de nombreuses stations.
Quelques caractéristiques du style Art Nouveau :
- Courbes et arrondis
- Façades décorées de motifs évoquant la nature (fleurs, animaux) et le féminin
- Façades asymétriques
- Couleurs et matériaux de construction variés
Art Déco (1920 – 1930)
La première guerre mondiale à peine terminée, le style Art Nouveau paraît bien trop exubérant. Il n’en faut pas plus pour voir le style Art Déco éclore, avec ses façades rectilignes et épurées. C’est aussi l’avènement du béton, parfois apparent, parfois habillé. Le Palais de Chaillot, le Palais de Tokyo ou l’Élysée en sont de fiers représentants.
Années 30
Le Krach boursier de 1929 aux États-Unis provoque la Grande Dépression. La crise économique n’épargne pas la France et l’heure est aux économies. Les bâtiments construits dans ces années sont cubiques, pas ou peu décorés et utilisent des matériaux moins onéreux, comme le béton armé.
Architecture parisienne post-moderne et contemporaine
Ces dernières décennies, les constructions parisiennes ont brillé par l’utilisation de nouveaux matériaux et d’une grande créativité, mis au service d’une architecture audacieuse et novatrice.
Quelques exemples de bâtiments remarquables :
- Philharmonie de Paris
- Musée du Quai Branly
- Centre Pompidou
- Fondation Louis Vuitton
- Institut du Monde arabe
- Grande Arche de la Défense
- Pyramide du Louvre
L’info du chasseur d’appartement à Paris
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